L’interview de PANEM
L’interview du groupe PANEM pour la troisième édition du Esprit Rock Festival le 7 septembre, avec un passage prévu à 20H15 sur scène.
D’où venez-vous? Comment le groupe s’est-il formé ? Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Nous sommes de Tours. Marie (chanteuse) est sur Nantes. Compositeur et guitariste, Yacine a laissé grandir quelques années son projet de groupe au gré de ses lectures — l’univers Dune de Frank Herbert, George Orwell, Franz Kafka, Stefan Zweig, Milan Kundera — et de ses collaborations musicales en tant que sideman. Mogan (batteur), Emeline (bassiste) et Yacine se sont rencontrés lors de jam- sessions et ont longtemps joué ensemble dans diverses formations (ZeM, Rauni, Océakyl, Morgane Ji). Parallèlement, Marie et Yacine enregistraient les premières maquettes de leur côté. La jonction s’est ensuite faite tout naturellement, la famille s’est réunie et le groupe est né.
Pourquoi et comment avez-vous choisi ce nom ? Est-ce une référence à quelque chose ?
Le nom vient de la locution latine « panem et circenses », qui signifie « du pain et des jeux du cirque » — expression qui dénonçait l’évergétisme des empereurs romains ou l’usage délibéré de distribution de pains et d’organisation de jeux dans le but de flatter le peuple, et ainsi s’attirer la bienveillance de l’opinion populaire. Ce qui persiste encore de nos jours.
Vous souvenez-vous du premier titre que vous avez fait ensemble ?
Bonne question ! Probablement une première version de « The Winter House », qui figurera sur le prochain album. À moins que ce soit « Something I Don’t Know »…
Quel est le rôle de chacun dans le groupe ?
Yacine arrive généralement avec des compositions plus ou moins abouties et nous les mettons en forme ensemble. Il n’y a pas de rôle à proprement parler. Chacun y apporte ce qu’il ressent. Des idées de structure, de groove, de sons, de textures.
Quels sont les groupes ou chanteurs qui vous ont le plus influencés ? Quelles ont été vos premières
idoles musicales ? Et aujourd’hui ?
Marie a commencé avec Aretha ! Elle a beaucoup d’influences gospel et soul. Mais aussi Bruce Dickinson, Myles Kennedy et Sara Bareilles. Aujourd’hui elle ne jure que par Theo Katzman. Emeline a grandi avec RHCP, RATM et Muse, pour ensuite aller vers le funk avec Earth, Wind & Fire et Prince. Plus récemment, c’est davantage vers les funksters contemporains tel Anderson Paak. Mogan a baigné très tôt dans le jazz sous toutes ses formes et le rock 70’s. C’est certainement le plus éclectique de nous tous puisqu’il est aussi féru de musiques traditionnelles que de musiques électroniques. Pour Yacine, qui a passé des premières années à Londres, c’est d’abord la pop anglaise des 80’s. La révélation a été la découverte d’Iron Maiden en ’88. Énorme influence, notamment celle d’Adrian Smith. Ensuite, ça a été Sting, Seal, Noa et Tori Amos. Viennent s’ajouter Ibrahim Maalouf, Dhafer Youssef, Tigran Hamasyan. Les guitaristes Eric Johnson et Jeff Beck ont aussi été des influences majeures.
Comment envisagez-vous l’avenir du groupe ? Quels sont vos projets pour le reste de l’année 2024 ? Et pour 2025 ?
2024 a été une année consacrée à l’élaboration et l’enregistrement du prochain album. Tout estquasiment enregistré, reste à finir les voix et quelques guitares additionnelles, avant de se consacrervau mix. Le premier single est déjà sorti, une version acoustique réarrangée de « Face Tomorrow » duvpremier album. Ce n’était pas calculé, mais cela fait un lien entre les deux albums. Nous n’avons pas fixé de date de sortie pour le moment. Ce sera probablement pour début 2025. Et ensuite nous retournerons tourner
Pourquoi avez-vous accepté de participer à la troisième édition du Festival Esprit Rock ?
Nous avons été contactés par Jean-Philippe suite à une recommandation des copains de Oak Veins. Il nous a invités à jouer au festival et nous avons évidemment dit oui avant qu’il n’ait fini sa phrase !
Connaissiez-vous l’association le Bocal à Zyk et comment avez-vous rencontré cette association ?
Nous avons découvert l’association en même temps que le festival, au moment du contact avec Jean-Philippe.
Quelle est la chose la plus intéressante que nous ne sachions pas encore sur votre groupe ?
Vous savez tout ! Ou peut-être cette anecdote : la chanteuse israélienne Noa a partagé sur Instagram une reprise d’une de ses chansons, que nous avions publiée pendant le confinement !
Un dernier mot ? Une phrase représentative de votre groupe ?
Voyons voir ; Pour un groupe de rock, y a pas un rockeur dedans ?…